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Paris Tenu

26 novembre 2009

Nous espérons vous avoir communiqué l'envie de

Nous espérons vous avoir communiqué l'envie de visiter Paris pour le plaisir, car c'est peut-être pour vous une expérience encore inédite. L'intégralité du récit et le tas de photos sont de notre cru, mais nous avouons avoir demandé beaucoup d'aide pour les jeux de mots douteux des titres des articles (merci Sophie). Allez visiter Paris en amoureux, allez-allez, c'est plus qu'un conseil : c'est une prescription romantique indispensable à votre hygiène sentimentale.

Juste pour le plaisir, vous avez failli échapper aux jeux de mots suivants :

- Opération à Sacré-Coeur ouvert.
- Loin des yeux, loin du Sacré-Coeur.
- Louvre y es-tu ?
- J'entends le loup, le renard et la Villette.

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8 août 2009

Plus belle la Villette !

cit__des_sciencesJe me vois contraint de tuer dans l'oeuf votre envie naissante de visiter à fond la Cité des Sciences de Paris la Villette. Je m'explique. Déjà le cadre architectural du quartier peut éventuellement convenir aux amoureux du bâtiment soviétique en béton. Autrement dit, c'est rude. L'édifice de la Cité des Sciences en lui-même rendrait jalouse une station d'épuration. Ouais, okay, y'a bien la Géode qui donne un cachet particulier, mais je vous conseille de ne pas trop vous emballer à son propos... Nous y viendrons. Nous avons petit-déjeuné au bord des bassins de pains au chocolat et de smoothies énergisants, pour changer. Par l'entrée côté Géode nous avons découvert les aquariums illustrant les fonds méditerranéens. Dès que nous avons aperçu un loup d'un mètre derrière la vitre çà nous a redonné faim. Mais le repas ce n'est pas pour tout de suite : la priorité c'est d'acheter nos billets d'entrée aux expositions et aux projections. Deux bras en moins plus tard, on monte enfin les grands escalators à l'intérieur de la Cité.

hall_cit__des_sciences


Direction le Planétarium. On veut voir les planètes de notre système solaire, des comètes, des astéroïdes projetés sur le plafond-dôme du cinéma... Non, sur la grosse demi-heure d'attraction on doit se frapper durant au moins vingt minutes deux pseudo-comédiens qui nous expliquent qu'il ne faut plus considérer notre univers comme du temps de Galilée : que Tout ne tourne pas autour de la Terre, que le monde n'est pas plat, etc. Escrocs !



g_odeDéçus mais encore motivés, nous nous dirigeons ensuite vers la Géode pour voir un film dans la boule (et pas "de boules"). Si vous avez un cinéma Pathé ou UGC ou autre vers chez vous, qu'on y projette des films en 3 dimensions, comme "Là haut" ou "L'age des glaces 3" gardez vos sous : la Géode est le second escroc du coin. L'écran est minuscule pour un amphithéatre gigantesque (rendement touristique oblige), donc on se retrouve vite dans un fauteuil sur les côté ou tout en bas et dans ces cas là considérez la séance comme frustrante. Et très chère pour l'illusion d'une attraction présentée comme spectaculaire...


louleNéanmoins, les expositions que nous avons vu par ailleurs étaient très intéressantes, ludiques et pertinentes. Je regrette de n'avoir pas consacré la journée qu'à celles-ci. Nous avons eu le temps de voir les ateliers dédiés au son, à l'Univers et aux grandes pandémies. Ce dernier, intitulé à juste titre "Epidémic", n'est pas autant alarmiste que ce que je craignais. Quelque part il véhicule plutôt un message d'espoir en rappelant que le monde a survécu à la Grippe Espagnole de la Première Guerre Mondiale, que les pays dits industrialisés ont quasiment vaincu la tuberculose, la rage ou le palud sur leur territoire ou que la prise de conscience générale du risque biologique a toujours progressé. valyBien sûr, les témoignages nombreux, d'Africains notamment, en ce qui concerne le sida, la trypanosomiase (maladie du sommeil), le palud ou la fièvre ébola sont tour à tour touchants, scandaleux ou frustrants. J'en suis sorti la boule au ventre, le coeur gros et plein de haine contre ceux qui profitent de la détresse humaine pour faire de juteux bénéfices. Mais je n'en suis absolument pas sorti déçu. Il y avait encore pleins d'autres expositions à découvrir mais le temps nous a manqué.

7 août 2009

vieux_monsieur

7 août 2009

Sacré Coeur qui soupire...

...a ce qu'il désire.

Sacr__Coeur_2Nous descendons du métro à la station Chateaurouge, à Barbès. De là débute notre pélerinage vers la Basilique du Sacré-Coeur. Notre ascension nous fait passer par la charmante place Utrillo, où nous déjeunerons tout à l'heure dans un petit troquet. Encore une volée de marche et nous voilà propulsés au pied du monument. Bien entendu il y a foule, il va s'agir de jouer des coudes pour visiter Montmartre.

Cour_du_musee_de_MontmartreDe toute manière le quartier lui-même n'est qu'un vaste piège à touriste, les magasins de souvenirs se suivent et se ressemblent, dénaturant le côté typique. Mais la beauté du site lui même vaut bien le détour. Les ruelles abruptes, les pavés authentiques, les escaliers mystérieux, les arrière-cours discrètes... Montmartre possède indiscutablement un cachet unique.

Sacr__Coeur_3La Basilique est pharaonique, elle semble dominer les toits alentours qui s'étendent à perte de vue. A gauche des grandes portes de l'entrée principale, on peut descendre un escalier pour payer une visite du Dôme de la Basilique. Trois cents marches à monter qu'il faudra redescendre, dans un escalier en colimaçon étroit et parfumé à l'urine et à la fiente de pigeon. Il ne reste plus qu'à rester coincés à mi-parcours entre une vieille essouflée devant et un bedonnant qui transpire derrière et notre bonheur sera total. Non, finalement, nous voilà au sommet du monument et un panorama à nous re-couper le souffle inonde l'espace jusqu'à l'horizon. Le temps s'est figé au-dessus de Paris, nous faisons maintes fois le tour du Dôme pour ne pas épargner le moindre recoin de paysage à nos appareils photos déjà bien sollicités. Merci Mon Dieu de nous avoir accordé ce ciel si pur et cette absence de pollution. Promis, je vous paierai un cierge en redescendant.

Colonne_du_Dome_1         Tour_Eiffel_3

Colonne_du_Dome_gargouille_1
C'est du mauvais humour, mais je ne pense pas blasphémer. En tout cas pas plus que la boutique-souvenir, à l'intérieur de la basilique, où la Tour Eiffel montée en porte-clef se vend comme des petits pains au beau milieu d'une messe. Nous déambulons avec nos homologues touristes pendant que des fidèles se recueillent. Oh, des vitraux, viens vite Doudou, tu vas me prendre en photo devant... Sommes-nous les seuls à nous sentir génés ? Allez, on s'arrache, allons plutôt nous sustenter que l'on a encore beaucoup marché, mes orteils ont tout donné dans ce quartier tout en escaliers.

4 août 2009

lectrice

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4 août 2009

Un bout d'jardin, pas loin du périph'

Paroles du grand Mano Solo (24/4/1963 - 10/1/2010), "In The Garden"

Jardin_du_CarrousselSi vous passez par la Capitale sans prendre le temps d'effectuer une visite de routine de ses parcs et jardins remarquables, c'est fort dommage. A propos de ses monuments végétaux, je dois avouer que la ville de Paris est certainement mieux dotée en ressources que ses villes de province pour entretenir ses espaces verts : en fait cela saute carrément aux yeux ; Lorsque je compare mentalement mon timide Parc Borély phocéen avec le Jardin du Luxembourg (l'aire de pique-nique de nos vénérables sénateurs) je ne peux que déplorer un manque de moyens flagrant dans le budget pelouse de Marseille. Je m'arrêterai là sur cet aparté financier, car "si cela ne concernait que le budget pelouse et pas aussi celui des poubelles, des routes, de l'environnement, etc..." suivez du regard mes impôts locaux.

Jardin_du_palais_royalNotre première rencontre avec la nature parisienne s'est déroulée dès l'après-midi de notre arrivée, autour du Louvre, du Palais Royal et de l'Ile de la Cité. Des écrins de verdures charmants - mais blindés d'usagers - attendaient  tous nos "oooh, que c'est beauuu". Le jardin du Carroussel, puis le Jardin des Tuileries, tout en profondeur, en continuité avec les Champs Elysées, est élégamment encadré par les ailes du Louvre et parsemé de sculptures prestigieuses. La Cour du Palais Royal, bien qu'échaffaudée lors de notre visite pour les besoins d'un festival de danse, arbore des allées splendides de marroniers taillées au cordeau. Le Pont-Neuf traversé, vivement une pause en bas des marches où se cache le Square du Vert Galant. Tout au bout, à l'ouest de l'Ile de la Cité, vous aurez l'impression de vous trouver à la proue d'un navire glissant sur l'onde doûteuse de la Seine. "I am the king of the wooorld !"

Fontaine_du_Jardin_du_Luxembourg_1

Fontaine_du_Jardin_du_Luxembourg_2La surprise suivante sur notre itinéraire fut donc le Jardin du Luxembourg. Il est tout simplement parfait. D'une taille honorable, lové au coeur du quartier Latin, à deux pas du Panthéon, ombragé par des marroniers centenaires, considérablement fleuri et agrémenté de fontaines magnifiques. Des chaises en veux-tu en voilà pour le confort du piéton harassé, du gazon moelleux pour les amoureux qui préfèrent la position horizontale, des parcours agréables de jogging pour les plus sportifs et un cadre romantique idéal pour les photographes. Quotidiennement, le Jardin du Luxembourg a été un point de chute merveilleux après des journées entières de piétinement, il se trouvait à deux pas de notre hôtel et des restaurants du Quartier Latin qui nous attiraient.

Belvedere_Buttes_Chaumontmare_Buttes_ChaumontSi c'est le panorama de la Capitale qui vous plaît alors vous serez servis aux Buttes-Chaumont. C'est un vaste parc, majestueux, très arboré, tout en dénivelé, autour d'une grande mare aux canards d'où émerge en son centre un belvédère élevé. Vous pourrez y faire un tour en calèche ou dévorer un bouquin confortablement allongé sur une pente inclinée à la perfection pour la sieste.


Jardin_des_Plantes_1

Jardin_des_Plantes_3Le Jardin des Plantes est totalement plat en comparaison, flanqué de deux belles allées de platanes, d'une petite ménagerie et du Muséum d'Histoire Naturelle. Son prestige provient de son ouverture libre au public en tant que jardin botanique. Ses bordures hyper travaillées où se cotoîent tournesols, tulipes, bananiers et autres nénuphars vous raviront les sens.

Jardin_des_Plantes





Attention, le Champs de Mars c'est minable, ce n'est pas un parc présentant le moindre intérêt mis à part sa vue spectaculaire en contre-plongée de la Tour Eiffel. Trop de monde, pelouses saccagées et plantées de mégots, une Marie-Antoinette racoleuse pour des photos culturelles plus que douteuses... Par contre, à deux pas, dans l'enceinte du Musée du Quai Branly, sous le bâtiment, se niche une véritable jungle où l'on peut entendre Tarzan et Cheeta au détour d'un bananier (néanmoins il s'agit peut-être d'une exposition temporaire).

amoureux_tour_effeil_2

3 août 2009

L'heureux laid au dé rond

relais_odeon_2


A l'angle du boulevard Saint-Germain et de la rue de l'Ancienne Comédie, nous découvrons un passage agard bondé. Nous en arpentons les vieux pavés tout en longeant les authentiques tables de bistrot où les gangs d'étudiants de la Sorbonne doivent s'aviner durant l'année. En ce mois d'août le coin n'attire bien sûr que des touristes fascinés par le côté rétro de la ruelle. Un restaurant nous tente, sa terrasse est d'ailleurs convoitée toute la soirée et ne désempliera pas. Il s'agit d'un café-brasserie qui occupe tout un rez de chaussée et qui se nomme Le Relais Odéon. A l'occasion de l'anniversaire de Mon-Coeur-Mon-Amour nous y avons trèèès bien mangé. Voilà, c'est fait, c'est recommandé.

Relais_Od_on

3 août 2009

Deux jours après notre première visite, nous

Deux jours après notre première visite, nous voici de retour au Louvre pour une journée entière à flaner dans ses galeries. Mais avant, un petit déjeuner survitaminé s'impose vu l'état d'épuisement avancé dans lequel on se trouvait la veille. Confortablement installés dans les chaises "transat" du jardins des Tuileries, nous faisons le plein d'énergie à coup de smoothies, fruits mixés et cookies dégotés au monop' - rien à voir avec monoprix - près de l'hôtel. Notre enthousiasme supplante définitivement toute fatigue. Nous voilà prêts à en prendre plein les yeux encore une fois.

pyramide_du_Louvre_2Et ça commence au coeur des galeries du deuxième étage de l'aile Richelieu devant les tableaux de l'école Hollandaise, Flamande, Allemande et Russe. Ici nous attend un véritable coup de coeur pour Frans Van Mieris, peintre néerlandais du 17è siècle dont la précision du rendu des étoffes, en particulier la soie et le velour, nous laisse pantois d'admiration. C'est absolument bluffant, on les croirait bien réelles sous nos yeux et si l'on pouvait toucher la toile, on s'attendrait presque à sentir sous nos doigts la douceur du tissu. Bien sûr, il nous est impossible de le vérifier ; d'abord par respect pour l'oeuvre, ensuite parce que la "naine hargneuse" veille.

Il y a dans chaque pièce des employés du musée assis sur une chaise chargés de s'assurer que personne ne touche, profane, vandalise les oeuvres. Certains, endormis, ne semblent que très peu concernés par ce qui se passe autour d'eux tandis que d'autres sont aux aguets et prennent leur mission très - trop ? - au sérieux. Et j'ai pu en faire l'expérience. Alors que j'approche mon doigt de la toile que je suis en train d'observer sans intention de la toucher mais pour en montrer un détail, je me fais tout à coup énergiquement réprimander comme une enfant prise la main dans le sac par ce que je pourrais qualifier de naine hargneuse en mal d'autoritarisme. Un peu surprise de sa manière de dire les choses, je tente de me justifier en la prenant vaguement de haut ce qui déclenche aussitôt sa fureur. reflet_pyramide_du_LouvreD'un ton plus haut, elle me réexplique dans un langage saccadé à grand renfort de gestes qu'il ne faut pas s'approcher des toiles. C'est quand même un comble, moi qui suis si respectueuse alors que j'en ai vu tant d'autres s'adosser à certains tableaux ou encore s'asseoir sur des trônes égyptiens vieux de plus de 2000 ans en prenant des pauses pharaoniques - ridicule ! - pour des photos souvenirs. Vexée, je préfère ne pas discuter et passer à autre chose. Au fil des salles suivantes, nous recroisons l'acerbe "sentinelle" qui me lance des regards suspicieux. C'est à se demander si elle ne nous suit pas - brrr ! ça fait froid dans le dos !

C'est déjà l'heure de manger et nous optons pour un déjeuner en terrasse au restaurant de l'aile Richelieu - mmmhhh, c'est bon !  De là, nous avons tout le loisir de contempler la pyramide et surtout le reflet qu'elle projette sur la façade de l'aile Denon.

cour_int_rieur_louvreAprès le repas, nous poursuivons par les sculptures françaises situées dans et tout autour des cours Marly et Puget à l'entresol de l'aile Richelieu. L'endroit est carrément magique. Il s'agit de cours intérieures ensoleillées surplombées d'une verrière dont les armatures se reflètent sur le sol et les murs. La cour Marly regroupe les sculptures du parc Marly du temps de Louis XIV et Louis XV. Le cour Puget nous fait découvrir les bronzes de la place des victoires, les oeuvres de Puget ainsi que des sculptures de plein air datant du XVIIe au XIXe siècle.

cour_int_rieur_louvre_2Mais le temps passe vite et nous décidons de terminer cette visite du Louvre par le circuit chronologique de l'Egypte pharaonique que nous parcourons assez rapidement car le musée ferme bientôt. La visite de cette collection restera inachevée mais nous aurons quand même la chance de pouvoir admirer le scribe accroupi agé de plus de 4000 ans et dont les yeux en cristal de roche restent intacts. Les gardiens nous poussent vers la sortie et c'est le coeur chargé de souvenirs que nous quittons ce magnifique endroit qu'est le Louvre.

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statues_cour_marly_2

 

3 août 2009

mmmhhh

3 août 2009

Tu vas voir si tu Louvre

Visite du Musée qui nous prendra 2 jours...

pyramide_du_louvre

La queue à l'extérieur de la pyramide ne conduit qu'à un contrôle de sécurité nous permettant d'accéder aux caisses situées dans le hall Napoléon au sein du caroussel en contrebas. Billets en mains, direction le 1er étage de l'aile Denon qui accueille les chef-d'oeuvres de la peinture italienne. Nous prenons le temps d'admirer chaque toile en composant avec les gens qui n'ont de cesse de se prendre en photo devant les tableaux caroussel_du_louvrejusqu'à la salle de la Joconde qui n'est pratiquement visible qu'au travers des écrans de téléphones portables, d'appareils photos et autres caméscopes - autorisés pourvu qu'il n'y ai pas de flash. Un attroupement constant rend le célèbre portrait inaccessible. Nous préférons alors nous intéresser aux toiles alentours dont "Les noces de Cana" de Véronèse ou encore "La belle féronnière" de Léonard de Vinci qui sont tout aussi magnifiques. De retour dans la grande galerie, la densité de la foule et la récurrence du thème abordé par les peintres italiens - Assez vu de vierges à l'enfant ! - nous poussent à redescendre au rez de chaussée pour découvrir les arts d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Ici, les visiteurs se font plus rares. Ce département nous présente de drôles de sculptures aux formes et matières parfois insolites et notament la sculpture de Chipicuaro (Mexique) en terre cuite âgée de plus de 2 200 ans. Petite déception cependant, la collection dédié à Madagascar ne se résume qu'à un seul objet d'art.

la_nuit_jardin_du_caroussel

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La faim qui se fait sentir nous rappelle que la matinée se termine et c'est dans le jardin du Caroussel que nous déjeunons tout près d'une jolie sculpture d'Aristide Maillol, "La nuit". Et là, scène curieuse presque hors sujet, nous assistons, amusés, au déploiement limite tactique de trois militaires armés - vigipirate oblige - en direction des poubelles histoire d'y jeter un oeil soupçonneux - Damned ! ils m'ont vu jeter un papier...

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Nous ne tardons pas à regagner le musée en commençant cette fois par le Louvre médiéval situé à l'entresol de l'aile Sully qui nous invite à parcourir les vestiges des fossés du Louvre du XIIe au XIVe siècle. Puis, nous enchaînons rapidement sur le circuit thématique de l'Egypte ancienne pharaonique auquel nous consacrerons tout l'après-midi. Au programme, découverte de l'art égyptien mais aussi des objets de la vie quotidienne tels que le mobilier, la vaisselle, les parures, les jeux... Chaque vitrine retient notre attention, nous prenons soin de ne rien manquer. L'explication des hiéroglyphes est passionnante et la beauté de certains sarcophages nous laisse parfois sans voix. jardin_des_tuileries_2L'unique momie, encore parfaitement enrubanée, impressionne par son excellent état de conservation surtout lorsqu'on apprend son âge (3ème siècle avec JC). Notre intérêt se porte également sur la captivante généalogie des Dieux. On ne peut être que transportés devant la finesse et la somptuosité de toutes ces sculptures et gravures. Tant de splendeur nous fait poser un regard emerveillé sur tout ce que nous voyons. Quel bonheur de partager ça ensemble ! Mais il est presque déjà 17h30. Le musée doit fermer ses portes et c'est le coeur trépignant d'impatience à l'idée de revenir bientôt que nous nous dirigeons vers la sortie. 

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